lundi 21 janvier 2008

L'hymen cette membrane qui hante nos "hommes"



Le sujet de la virginité a fait fureur lundi passé dans l'émission forum sur radio mosaïque et entre les témoignages accablants de de jeunes femmes anéanties racontant comment leurs vies ont basculé et ceux d'auditeurs en colère refusant de débattre la question sur antenne et d'autres qui au contraire encouragent ce genre de discussions avançant l'argument de la nécessité d'informer nos jeunes et prévenir le 'mal' avant de le guérir...il y avait de quoi se poser des questions...déjà et pour que ça soit clair je ne suis ni pour ni contre la liberté sexuelle, tout étant relatif, je ne peux m'accorder le droit de juger les gens sur ce qu'ils sont ou ce qu'ils font tant que c'est de l'ordre du privé et franchement entendre des femmes pleurer leurs vies foutues pour un bout de chair auquel on ne connait pas encore de rôle physiologique à part obtruer partiellement l'orifice vaginal, je trouve ça surréaliste. Elle a perdu un petit bout - si petit bout il y a- et alors? accidentellement ou volontairement, quel cerveau où survivent encore quelques neurones peut-il mettre sur une même balance une vie et une membrane? Quand nos hommes comprendront enfin que honneur et virginité ne riment pas nécessairement avec quelques goutelettes de sang peut être que le ridicule aura atteint son comble et qu'il cessera de diriger nos vies. Les valeurs d'une société ou d'une religion sont beaucoup plus profondes que cette schizophrénie générale dont nous souffrons, des mâles qui chassent en permanence ces créatures émotives et sentimentales pour les faire attérir dans leurs lits et le jour où ils décident de se marier alors là le taux de testostérone remonte d'un coup et il se rappelle que la femme qui va élever leurs enfants doit être une sainte!!! et là il est prêt à tout croire ; du sang du poulet, des points de suture...parce que forcément y'en a qui se font duper et ils l'auront bien cherché mais peu importe une seule directive compte: éviter celle(s) dont il a été l'initiateur et encore plus celles dont il était témoin de leur expérience en la matière. Nos chers mâles, nos frères, nos pères, nos amis, nos collègues, nos voisins...soyez honnête avec vous et préservez la gente féminine de vos assauts, épargnez lui vos mensonges et apprenez à pardonner et à regarder plus loin que le bout de vos nez et n'allez pas chercher votre honneur et votre virilité dans une muqueuse insignifiante, la chasteté et la pureté sont celles de l'âme.


Vous pouvez signer une pétition contre les crimes 'd'honneur' en suivant ce lien

Gaza plongée dans le noir

Combien d'âmes innocentes faut-il encore sacrifier pour arrêter le massacre...

samedi 19 janvier 2008

Ma délivrance

Suite à certains événements qui m'ont beaucoup bouleversée, j'ai éprouvé le besoin de m'arrêter le temps d'une introspection permettant à ma conscience de s'observer elle-même. Etudier sa propre personne, acquérir une connaissance de soi est un exercice délicat qui nous met face à nos peurs, à nos angoisses, à nos blessures, nos espoirs. A la lumière de cet entretien éprouvant je me suis enfin résolu à accepter les choses telles qu'elles sont: je suis loin de tenir les clés de ma délivrance! De qui? de quoi?... De ce qui m'empêche d'avancer, de ce qui me fait peur, de ce qui me fait mal, de ce qui efface mes rires, viole mes beaux souvenirs et empêche les rayons de soleil de s'inviter dans ma chambre. Un obstacle aux mille visages et aux mille apparences ; il revêt la cape du hasard, du destin, des amis, des membres de ma famille, des gens que je croise, des objets, des mots, des images, des bruits...et de moi-même. Qu'est-ce que je peux être dure avec mon moi, je lui invente des dépendances émotionnelles m'a-t-on dit, une accusation qui est à l'origine de cette introspection...Mais comment se détacher? Comment être raisonnable? Comment doser ses sentiments, ses émotions et ses émois...Je n'ai pas encore la réponse ou plutôt les bonnes réponses, en obtenant mes réponses j'aurai parait-il les fameuses clés de ma délivrance.